Le Procès de Claude Servais

Depuis son arrestation pour homicide, Claude Servais n’a plus prononcé le moindre mot. Son avocat, Me Edgard De Profundis, se prépare à affronter l’avocat général Quentin Saint-André sur un terrain de combat qu’ils ne connaissent que trop bien, celui du prétoire. De la joute qu’ils s’apprêtent à livrer tombera la vérité judiciaire, mais celle-ci correspondra-t-elle à la vérité factuelle ? Marianne Prémeur, journaliste en quête d’un scoop sensationnel, parviendra-t-elle à éclaircir les zones d’ombre du dossier ? Et si toute cette histoire n’était qu’une vaste entreprise de manipulation ?

Résumé

Arlon, automne 1975. La Belgique est en ébullition. Le procès d’assises de Claude Servais s’ouvre. La justice lui reproche d’avoir tué un jeune homme de 17 ans, Valentin Hoyoux. La presse a déjà révélé le gros de l’enquête. Après avoir réussi à attirer le garçon à son domicile, Servais l’a ligoté et a abusé de lui à plusieurs reprises, avant de l’étrangler, de le dépecer et d’en jeter les restes dans l’Ourthe, à quelques kilomètres de là.

Claude Servais est obèse et a le visage fendu par un bec de lièvre. Depuis son arrestation, ses lèvres disgracieuses n’ont pas prononcé un seul mot. Le public, influencé par les journaux à sensation, juge ce silence volontaire et n’en déteste que plus la hideuse créature sur le banc des accusés. Il est conforté dans sa haine par la chambre des mises en accusation, qui par trois fois a refusé de faire interner Servais.

L’avocat de la défense, Me Edgard De Profundis, subit dès le début des assises un nouveau revers : sa requête incidentelle de rejet de plusieurs pièces saisies n’est pas suivie par la cour. Cela semble handicaper sa stratégie : son comportement outrancier, parfois grotesque, laisse présager d’une défaite cuisante.

Son adversaire de prétoire, l’avocat général Quentin Saint-André, est plutôt serein. Il faut dire que les éléments matériels jouent en sa faveur : il est indéniable que Claude Servais a tué Valentin Hoyoux. Aussi se contente-t-il d’insister sur chaque évidence pour convaincre les douze jurés. Il s’appuie par ailleurs sur la presse, avec laquelle il est en bons termes, pour soutenir son accusation.

Me De Profundis, par contre, ne communique plus avec les journalistes suite au traitement de défaveur qu’il reçoit dans les médias. L’envoyée spéciale de L’Aurore, Marianne Prémeur, parvient néanmoins à capter son attention. Jour après jour, elle essaie de faire sortir l’avocat de son mutisme. Elle parvient même à s’introduire auprès de Servais dans les geôles souterraines du palais de justice d’Arlon. Elle est à la recherche du scoop sensationnel qui lancera sa carrière. Elle s’intéresse de près au côté psychologique du fait divers : quel fut le mobile de Claude Servais ?

Tandis que les témoignages à la barre révèlent un à un les secrets du passé, deux duels font rage dans le présent. Sous les projecteurs, Me Edgard De Profundis et Quentin Saint-André s’affrontent dans l’espoir de faire accéder leur thèse au rang de vérité judiciaire. Dans l’ombre, Marianne Prémeur s’attaque à l’énigme Claude Servais avec la ferme volonté de faire émerger la vérité factuelle.

Extraits

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