Baeza by night

On frissonne, et on sourit parce qu’on sait que la fraîcheur du vent en est responsable, mais en d’autres temps peut-être aurait-ce été par crainte. La couverture noire qu’est le ciel nous le rend invisible ; seuls existent les pavés grossiers qu’on foule, les murs en pierre grise qui nous escortent, les lampes jaunâtres qui éclairent, mais pas trop, les environs. Les ruelles anguleuses sont désertes ; on fait dix pas et on doit bifurquer à nouveau ; qui sait ce qui pourrait nous attendre au prochain tournant ?

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