De loin, Arcos de la Frontera, perchée sur les flancs d’une abrupte érection rocheuse, ne payait pas de mine, notamment à cause des façades noires et délabrées de ses vieilles maisons autrefois blanches ; c’étaient essentiellement ses antiques bâtiments chargés d’histoire qui lui donnaient du cachet.
Je descendis de l’autocar et, armé de mes seules jambes, montai, montai et montai encore jusqu’à la basilique mineure Sainte-Marie de l’Assomption, dont le magnifique portail gothique invitait à la méditation. Un parador me permit d’embrasser les environs, très verts, où s’épanouissaient le lac d’Arcos et le Guadalete. Depuis le début de mon périple andalou, je n’avais toujours pas vu les paysages secs, gris et bruns typiques du cœur de l’Andalousie, si dépaysants, et ce n’était pas ici que ça allait changer.
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