J’ai longtemps hésité avant de rédiger cet article, car je ne souhaite pas m’immiscer dans la réception de mes romans par les lecteurs.
Une large majorité d’entre vous m’a rapporté avoir trouvé la fin du Procès de Claude Servais mystérieuse. Or, les derniers paragraphes ne sont pas dénués de sens, au contraire : l’ultime phrase du roman contient la clé qui ouvre la serrure du twist ending.
L’expérience m’a appris que le simple fait de signaler cet élément au lecteur lui permettait, une fois sur deux en moyenne, de percer le mystère et de découvrir le mobile du crime.
Mais cela signifie également que, dans un cas sur deux, des indices supplémentaires étaient requis pour venir à bout de l’énigme.
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